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Psychologie analytique

Carl Gustav Yung, psychiatre, est l’inventeur de la « Psychologie analytique ».

 « Notre réalité intérieure, dans une optique jungienne, s’organise autour de quatre éléments :

l’ego, la persona, le soi et l’ombre.

L’ego, centre de la conscience, des sensations, des émotions, me permet de me sentir moi à toute heure du jour et de la nuit.

La persona (mot latin signifiant « masque ») est la personnalité sociale que chacun endosse pour s’adapter aux attentes des autres et se faire accepter.

Le soi fait de nous une totalité corps-esprit : un être humain. Ce soi jungien n’est pas celui de la psychologie classique : il s’apparente à l’âme, c’est notre « part divine » […]

Enfin, il y a l’ombre, qui « comprend tous les aspects de notre personnalité que nous ne reconnaissons pas comme nôtres, car inacceptables au regard de l’image que nous voudrions avoir de nous-même et donner à autrui ». […]

Contrairement à Freud, Jung affirme que nous possédons deux inconscients : l’un individuel, où parlent nos névroses et conflits personnels ; et l’autre collectif, qui nous raconte une histoire universelle, peuplée de héros […] et de symboles communs à toute l’humanité. […]

Rouge-gorge sur une branche
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Selon Jung, le but d’une vie est de passer de l’ego, notre petite personne, au grand soi grâce au « processus d’individuation ». Il s’agit d’un cheminement intérieur par lequel nous allons tenter de devenir le plus conscient possible, afin de nous « autoengendrer » en tant qu’individu particulier, homme parmi les hommes, mais unique. […] Pour Jung, l’enjeu est d’importance.[1]

 

« La psychothérapie est fondamentalement une relation dialectique

entre le thérapeute et le patient.

C’est une confrontation entre deux ensembles psychiques, où tout savoir n’est qu’un outil. L’objectif est la transformation, une modification non prédéterminée, et à vrai dire indéterminable, dont le seul critère est la disparition de ce qui a le caractère de l’égo.

Aucun effort du thérapeute ne peut forcer le résultat.

Le thérapeute peut tout au plus montrer une voie au patient, afin que celui-ci prenne une attitude qui consiste à opposer une résistance minimale à l’expérience déterminante ».

Carl Gustav Yung

 

[1] Extrait du texte rédigé par Isabelle Taubes sur la théorie de Yung https://www.psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/Inconscient/Articles-et-Dossiers/Pourquoi-Jung-est-a-la-mode

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