Psycho-somatothérapeute dans le Loiret
Qui suis-je ?
Ma formation
Après une formation d’Educatrice Spécialisée[1], j’ai continué à me passionner pour la connaissance de l’être humain et des relations humaines, mon désir et mon besoin d’approfondir ces notions m’ont amenée vers une formation universitaire, où j’y ai travaillé entre autres les concepts développés par Carl Rogers[2] :
authenticité, empathie, considération positive, congruence… Ce sont toujours des références précieuses dans l’ensemble de mes pratiques.
Quelques années plus tard, j’ai découvert la Sociologie Clinique[3] et j’ai continué d’approfondir la notion et la fonction d’accompagnement, notamment l’accompagnement par l’histoire de vie, via des références psychanalytiques, sociologiques et philosophiques [4]
Ces diverses formations m’ont permis d’approcher avec de plus en plus d’humilité la personne : comme être unique, singulier et universel à la fois, avec ses richesses, sa complexité, ses difficultés. Ces formations m’ont bien évidemment amenée à faire des rencontres exceptionnelles et également à approfondir ma rencontre avec moi-même.
C’est au gré des expériences vécues tant personnelles que professionnelles,
des connaissances acquises au fil des formations,
d’un travail introspectif, analytique et psychothérapeutique,
de rencontres parfois difficiles et aussi stimulantes et constructives,
d’une maturité forgée au fil des évènements,
d’une recherche permanente de compréhension,
d’une quête de sens,
qu’a vu le jour mon désir de devenir thérapeute.
J’ai suivi un cursus de formation de 3 ans à l’EEPSSA[5]
en Psycho-somatothérapie[6] et en Psychopathologie,
associé à des spécialisations en analyse intégrative :
Psychogénéalogie ; Zèbre ; Art thérapie - Clinique de l’enfant ; Thérapies cognitives et émotionnelles ; Musico - Danse thérapie - Périnatalité et Périmortalité
Cette formation expérientielle, extrêmement dense
en apprentissages, connaissances, expérimentations, rencontres, émotions,
ainsi que mes formations et expériences antérieures apportent une couleur singulière
à ma pratique de thérapeute.
Je m’appuie sur des valeurs, tels que :
Sensibilité – Authenticité - Disponibilité – Respect - Empathie – Humilité
J’ai une longue pratique de la relation d’aide, de l’écoute, de l’observation, de l’analyse, de la co-construction
et une conscience de la complexité de l’être humain et des liens interpersonnels.
Autre fil rouge de mon parcours, il s’agit de la démarche clinique, au sens premier de l’activité clinique (du grec klinê, le lit), relative au médecin qui, au chevet du patient, observe les manifestations de sa maladie et les réactions de celui-ci en même temps qu'il l'interroge et l'écoute.
Et aussi au sens du propos tenu par Mireille Cifali « ceux qui œuvrent dans ce contexte, avancent qu’il y est question de situations où les acteurs sont impliqués ; où se mêlent psychique, social et économique ; où s’élabore, avec les interlocuteurs en présence, une compréhension de ce qui se passe, une co-construction d’un sens qui provoque parfois du changement ; où s’instaure une articulation théorie-pratique particulière, un lien entre connaissance et action ; se réalise une pratique de l’altérité et de la singularité […] »
Adopter une démarche clinique nécessite de respecter un ensemble de règles déontologiques,
de se plier à une éthique professionnelle
qui permettront à chacun de se situer, de s'impliquer, de se construire et d'élaborer des connaissances
à même le vivant.
[1] A propos de l’acte éducatif, Philippe Gaberan propose cette définition : « atteint une dimension éducative tout acte qui aide au déplacement de la personne accompagnée dans son rapport à elle-même et aux autres afin d’atteindre un mieux-être ».
[2] Humaniste inspiré, Carl Rogers croyait en un fort potentiel d’évolution et d’épanouissement inné en chaque homme. « Le thérapeute représente une présence facilitante en mesure d'offrir acceptation, respect, chaleur, empathie et authenticité. Le client seul sait ce qui est bon pour lui et c'est lui qui mène la démarche thérapeutique ».
[3] Co-fondateur de la Sociologie Clinique, Vincent De Gaulejac énonce ceci : « L’individu est le produit d’une histoire dont il cherche à devenir le sujet ».
[4]« L’inconscient dit « social » est entrelacé avec l’inconscient dit « psychique ». Ces deux instances ne sont pas totalement différenciées. Les processus intra-psychiques sont également socio-psychiques. Il convient donc d’intégrer dans l’analyse les interactions permanentes entre la vie sociale et la vie psychique. Il convient de sortir de l’opposition simpliste selon laquelle la psychanalyse détiendrait les clés pour comprendre les profondeurs de l’être de l’homme, alors que la sociologie détiendrait celles qui ouvrent la connaissance de l’être à la société. Une telle répartition des tâches est peut-être commode mais sûrement partielle et même tronquée, lorsqu’elle dénie la présence de la société dans l’être de l’homme et la présence de l’homme dans l’être de la société. » Vincent De Gaulejac.
[5] Ecole Européenne de Psychothérapie Socio et Somato-Analytique
[6]« La psycho-somatothérapie est une thérapie par médiation corporelle qui prend en compte la personne dans sa globalité, considérant le corps en inter-relation avec les autres dimensions de la personne : la dimension psychique et la dimension émotionnelle. » Richard Meyer